Dimanche 10 juin 2007 à 21:56

Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là à la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle eau fuyante et froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas tout manger à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches aux mendiants qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille. Si je deviens vieille. Pas maintenant.

Antigone, Anouilh

 

Hier, je l'ai relue, simplement, à minuit, dans mon lit, seule à voix haute histoire de me l'imprégner dans la tête comme s'il ne devait jamais sortir, rester là dans ma mémoire vive, pouvoir le ressortir sans effort, sans réflexion. Histoire aussi de mieux la voir cette Antigone qui nous ressemble tellement, allégorie de notre adolescence, et Créon, qui veut nous raisonner, mais n'y arrive pas. Toujours la même chose, toujours les mêmes problèmes au cours du temps, rien ne change, et pourtant...


my space

Vendredi 8 juin 2007 à 0:58

" Trop des barres avec vous les keums, j'vous kif."

Tout simplement. Reste à faire la traduction...

Amen.

Vendredi 8 juin 2007 à 0:35

Un an dans la vie ce n'est rien, mais ça nous fait réfléchir quand même. Le sujet vous parait peut-être pompeux mais c'est la question principale du moment. Je n'arrive pas à me dire que je ne les perdrais pas si je redouble. Est-ce possible qu'ils restent tous les mêmes ? Mes raisons de passages sont presque stupides, pourquoi m'entêter plus longtemps ? Devoir travailler comme une força pour avoir, quoi, un onze ? Bonjour le moral ! J'embêté tout le monde à être lunatique en ce moment et je veux des notes convenables voir plus. Et je sais pertinemment qu'un an de plus m'aidera forcement si je ne me repose pas sur mes lauriers.

      Demain soir c'est le conseil. Demain matin je me lève pour un oral blanc, quelques textes m'échappent comme Rêveries de Hugo. Tant pis.

     Je vais encore me réveiller à 6h, il est temps que je m'achète des rideaux, heureusement je me rendors facilement si les camions poubelles ne passent pas et si les oiseaux ne chantent pas juste sur la gouttière près de ma fenêtre. Que voulez-vous que je vous dise ? C'est la campagne, c'est Sceaux. Devoir toujours prendre le RER pour aller boire un café au Costes (ou au pré mais le mur tombe en faillite et ça me fait craquer !) et du coup payer son café 6€ alors que sans ticket ça reviendra à avoir un deuxième café (qui de toute façon me donnerai une crise d'angoisse, je sais je suis une petite nature, sensible etc., si vous saviez..).

     Il est bientôt minuit, les yeux me tombent et il faudrait des allumettes pour qu'ils restent ouvert comme dit mon papa, Le pire c'est que je ne dors pas. Fatiguée sans fatigue.

    Aujourd'hui je n'ai rien fait : regarder Titanic et réviser (un peu quand même) avec dans les blancs un petit Citizen K. Comment voulez-vous que je travail si je garde cet esprit de "c'est dans longtemps"?! Je suis une immature en manque de concentration !

    Me voyez-vous Blonde ? 1 mois de blonditude en suis-je capable ? Oh cela dit j'ai déjà fait un an alors pourquoi pas plus ? Pour les vacances, ça peut être sympa. Espérons que ça ne casse pas les plans de cet été. Blonde aux yeux bleus ! Il ne me manque plus que 10 cm de plus (ce qui va se trouver facilement en achetant des escarpins) et j'aurai le total look fashion (tel est le mot que mon frère prononce avec mépris). 

    Je sais que je ne suis plus celle que j'étais : roots, jongleuse etc. Plus la gentille et sage Zélie, mais plus non plus l'infatigable Zélie, celle qui bouge de trop (même si ça me reviens avec un taux d'alcoolémie un peu trop élévé). Il me semble que cette année ma permis justement de changer un peu plus, il parait que j'ai fait un grand pas, espérons que ça continu. Pourtant je me sens encore petite, rien que cette décision (on revient dessus, toujours et encore) me montre que j'ai besoin de me sentir irresponsable, ce que je suis entre parenthèse. On est tous des irresponsables qui mentent à leurs parents mais certain plus que d'autres, certains savent faire la part des choses et se raisonner. Si seulement je savais...

        J'ai remarqué que j'étais toujours plus bourrée quand Gabrielle est avec moi en soirée. Remarque qui demande réflexion. Avec Laura on est (du moins je suis) presque toujours convenables, loin de dire qu'on est à jeun. Il faut sérieusement que je comprenne pourquoi, je te promets Gab la prochaine fois, je ne pleure pas dans tes bras, je ne tombe pas, je ne saute pas partout, je ne fais pas n'importe quoi et je pars quand tu en as envie.

       Si vous ne m'avez jamais vu morte c'est assez pitoyable : Je parle trop. Je parle trop, bouge trop, tombe et rigole trop, je continue à boire quitte à pécho des verres après avoir pécho le mec au verre, je fais des tours pour trouver des cigarettes du coup je fume trop (mais ça c'est surtout quand je m'ennuie) je danse comme une camée avec n'importe qui, je tripe avec des gens de mon lycée qui ne sont même pas mes amis ( mais qui le deviennent après) et même parfois je vomi dans un cendrier (honte à moi ce jour). Gabrielle est toujours là pour me rattraper, me raisonner, m'aider à tenir debout, m'essuyer etc. Comment peut-on se mettre dans des Etats (avec une majuscule pour le jeu de mots) pareil ? Comment peut-on s'endormir en pleine boîte (avec Thomas qui vous réconforte, trop mignon) ? Comment peut-on tomber au quatre coins des planches ? Comment peut-on se taper un bad et finir en larmes dans les bras de sa meilleure amie pour la simple raison quel vous manques trop ? Autre état : J'ai baillé au planches, ennuie ou fatigue je ne sais pas. Surtout les deux. Autre état : soft. Ca m'arrive: mais souvent pas quand tout le monde me dit de ne pas boire, c'est en général à ces soirées là que je leur montre une fois de plus que je n'aurai pas du abuser de la vodka et je leur montre ainsi qu'ils ont encore raison! Et souvent en début de soirée j'entends les mots " Zélie tu ne bois pas" et Clément qui m'énerve "pas d'alcool pour toi" et me serre un cocktail de jus de fruit !

      Et mes mains tapent automatiquement les mots sur le clavier, ma tête ne bouge plus, mes yeux se ferment. Il est temps de dormir. Sur ce je vous laisse avec les nombreuses fautes de frappes, d'orthographe et de grammaire que j'aurai fait par hasard ou par ignorance. Je n'ai plus la force de me relire, vous me pardonnerez...

West Coast Neggue Sisi...

Zep

Lundi 4 juin 2007 à 22:49

Soirée qui commence mal mais qui finit bien (presque) .

Traquer par la mère de Laura " on va chez Ben"

Arrivée chez Pierre : Personne (enfin presque)

Rencontre de nouvelles personnes assez sympathiques

Départ pour les planches

Entrées en exo on ne vous dira pas comment (incruste dans un groupe, la honte!)

Pas de bouteille, pas d'alcool, rien

Bad pendant une petite heure.

Puis finalement on a tripé, comme toujours

Rentré, pas de taxi ! skouatte chez Pierre

Rue d'Artois remix de "rétro" parce qu'on était faite total!

Club 4 " on peut rentrer? Non. D'accord au revoir"

" File moi un briquet !" hystérique qui cri très très fort

" j'ai des clopes mais au chocolat!_ t'en qu'elles sont pas en chocolat et que t'as un briquet." (J'ai cru qu'il se foutait de ma tête ! nan sérieux j'ai cru cinq minutes qu'il disait ça pour me dire de retourner à la cours de récréation. on m'excusera bien sur)

" Je viens de Genève »

Chicha au wiski, skouatte du canapé de Pierre et ça fait craquer Alex.

Pizza pendant que le soleil se lève sur l'arc de triomphe.

Petit dodo dans le lit de Pierre.

Metro un ticket pour deux pour Paris.

Soirée faites de dossiers inimaginables...

Dimanche 3 juin 2007 à 18:30

Histoire de refaire un peu de photos...

con que le garçon à côté soi coupé, simpa sa pose( merci laura :) )

Quelques pleures au pré, envie de tout casser, de crier que le monde est bête et que je suis la première a le justifier. Boule dans le ventre ou du moins quelque part par là. Puis Euphorie histoire d'exorciser un peu ce qui se trouve là. Moi qui pensait que ce n'étais rien. Tout prendre à la légère et faire comme ci de rien n'était. Montrer que tout va bien, sourire et rire, comme toujours. C'est tout à fait moi, tout traduire en dérision pour moins affronter et pour montrer que je suis forte. Et finalement je me rends compte que c'est pas si facile, que je vais perdre beaucoup, que c'est une atteinte à mon ego, que je suis une raté, faible et ridicule et que ça se trouve ça ne servira à rien, perdre un an. Pourquoi ? Acquérir une plus grande maturité et une meilleure capacité de travail. Voilà mon but, un bon dossier, une école d'archi. Et si je me plantais ? Et si je ne voulais pas ça ? Et si je me leurrais complètement ? Quitter mes amis un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, ou pas du tout ? En tout cas je les aime, c'est le principal, cependant tout va changer. Tout, je vous dis. Déjà cette année j'ai changé, pris un peu de consistance en plus, perdu un peu d'originalité peut-être, surtout acquérir une angoisse affolante, appelé probablement stress. Plaques d'exema, crise d'angoisse, coeur qui chavire (en tout cas pas pour les garçons. une chose ratée en plus : Prince charmant, où est tu ?). C'est l'adolescence, il parait. Dans un mois, je pense que ça ira mieux. J'aurai pris un peu plus de recule...

Mais comme dit Mistic " C'est la vie, ça va passer"

et Ferré chantait " Avec le temps va tout s'en va"

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