Mercredi 29 mars 2006 à 16:22

Nous sommes Vendredi 24 Mars 2006. Le blocus de Marie Curie a été voté hier par les lycéens présents à l'Assemblée Générale autorisée par M. Durin dans la salle polyvalente.


Des jeunes ont barricadé l'entrée des élèves, certains escaladent les barrières pour aller à n'importe quel prix en cours. Ils ont maintenant perdu leur bonne réputation ou celle qu'ils auraient pu avoir. Et oui, ici aussi on bloque un bâtiment scolaire et ceux qui ne sont pas d'accord doivent accepter ou ne pas insister sinon la chute social les attendent. Devant la porte principale, sur les marches, des lycéens chantent à tue-tête des hymnes anti-CPE. Un cri de guerre est effectué à chaque fin de chants.


C'est un grand rassemblement Certains jonglent, d'autres font du Hip-hop sous le bruits des Djembés, pendant que d'autre discutent peut-être de réformes, peut-être de chaussures ou encore de coiffeur ou bien d'art ou de rumeurs. Le sujet à propos du CPE est vite bouclé. Rares sont les personnes qui ont réellement un avis sur la question. Les pro-CPE qui ne rentrent pas s'en vont chez eux, tandis que les « sans opinion » se joignent à la fête. Ce n'est pourtant pas une fête, c'est une manifestation contre le Contrat Première Embauche, contre Villepin et surtout contre le gouvernement.


Les Organisatrices gèrent la cohue en criant des Slogans que la Chorale reprend en cœur. Même sous la pluie, ils ne s'arrêtent pas. Vers trois heures de l'après midi, la population se dissous pour aller s'asseoir devant la Mairie et couper la circulation. Seuls une vingtaine de personnes restent pour ranger. On y compte les plus fervents au blocage.



 


Le lendemain cela commence pareil. Rendez-vous devant la cité scolaire vers sept heures trente. Vers 10 heures une A.G. est prévu, tout le monde s'assoit en rond et ceux qui veulent donner leur avis parlent au milieu. Une controverse commence. Doit-on arrêter le blocus ? Les terminales veulent reprendre le travail, ils ont peur pour leur futur et surtout pour le BAC.


Finalement, Lundi les bloqueurs et les bloquées sont allés en cours. Le lendemain, les bloqueurs sont revenus et sont partis l'après-midi pour la manifestation à Paris, même sous la pluie ils ne se découragent pas. Le mercredi, le repos est imposé car malgré tout c'est fatiguant de crier et d'assumer ces idées politiques en se levant tôt le matin.


Dimanche 19 mars 2006 à 14:45

"Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie. Peut-être que grâce à elle tu reussiras à laisser ton nez tranquille, tu arrêteras de baiser des putes, peut-être même que pour lui faire croire que tu es bon à quelque chose tu parviendras à te résoudre à travailler, peut-être que quand tu la présenteras à tes parents, ils te considéreront à nouveau comme leur fils. Ton père cessera de penser à te déshériter, ta mére ne pleurera plus des nuits entières parce-que la bonne ne parvient pas à effacer les traces de coke sur ta table de nuit qui ne te sert qu'à ça, elle ne prendra plus de prozac , peut-être même qu'elle arrètera de boire....

Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. [...] Le soir tu regagneras tes pénates sans même te rendre compte de l'absurdité de ta vie, tu enfileras un sweat polo golf rose, tu dineras avec ta conne, et la conversation roulera sur l'épidémie d'adultéres qui sévit parmi vos amis, tu ne lui dira pas que ça s'étend jusque chez vous. [...]

Non... Tu crois vraiment que tu finiras aussi bien que ça? Tu rêves, ça serait trop facile. L'idéal bourgeois, c'est encore trop bien pour toi, tu n'en es même pas capable. tu rates tout Andrea même ton prénom est raté, une caricature. Et c'est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a rien et qui n'est rien. [...] Le pire c'est que tu n'es même pas capable d'étre constant dans tes petits sentiments minables, tu t'es mis avec ta pute au bout de quoi? un mois? T'as oublié tes petits messages désespérés où tu noyais mon répondeur de reviens!!!!!?


Et maintenant t'es content, tu fais des galipettes, tu te prétends amoureux alors que tu te tapes 10 pouffiasses de banlieu par semaines pendant que ta boufone rêve de toi dans ses draps bambi !t'es défoncé du matin au soir, toi qui controlais tout... [...] Voilà, une vie, un homme, dolce et decorum, rip, bonne nuit et dégage. "


Lolita Pille, Hell




[ c'est pas très amusant les histoires d'amour qui finissent comme cela. Seulement parcequ'on arrive pas à prononcer  quelques mots, qui sont en faite le reflet d'un amour profond. On a beau critiqué ce livre, je l'ai beaucoup aimé. Je pense au conversation que j'ai eu avec Laura sur ce bouquin et le Film (de Bruno Chiche) sorti depuis le 1er Mars 2006. ]


Quand on a que l'amour (olympia 61) Jacques Brel

Dimanche 19 mars 2006 à 14:23

Qu'à la violence de la répresion


Nous répondions par la paix


Qu'aux armes


Nous opposions des mots


Qu'à la destruction


Nous confrontions la créativité


Qu'en lieu et place de l'archaïsme de l'état de non droit


S'errige une Société de paix


Quue notre détermination survive


A l'obscurité des connventions policières


Manifestons dans la supériorité de notre raison



die Bunte Kuh

Dimanche 19 mars 2006 à 14:03

J'en ai assez de ces petits cons qui passent leur journée avec moi. Je les emmerde, je n'ai aucun sentiment pour eux. Avez-vous cru une seconde que je pourrais les aimer? Vous vous trompez. Personne ne compte pour moi. Je suis la seule personne à qui j'adresse un minimum d'affection. Je vous méprise tous, vous et votre hypocrésie plus grande encore que votre stupidité et Dieu sait si elle est immense! Vous croyez être mes amis? Vous rêvez! Comment pourrais-je apprecier des individus comme cela, sans interêt aucun, sans intelligence et sans réflexion aucune. Je vous hais, ainsi que votre crédibilité. Vous êtes tous les mêmes. Tous aussi pourri les uns que les autres. Tous aussi inconscient, tous aussi égoistes. Vous n'êtes là que pour vivre. Cependant ce que vous appelez vie, n'est qu'un enfer. Vous vous levez tard parceque la nuit vous vous remplissez le nez de substances illisites de tout genre. Vous ne faites rien de vos journée pour la simple et bonne raison que le soir vous sortez. Vous avez assez de fric pour nourrir tous les pays pauvres du Monde, mais vous vous faites royalement chier et ne pensez pas un moment aux "creve la faim". Toujours le même quotidien à ne rien faire et à acheter des fringues hors de prix. Vous n'êtes rien que des salots égocentriques. Regardez-vous. Comment pourrais-je vous avoir en idôlatrie? Et les autres qui pense être des anges? Vous passez votre journée dans votre boulot de merde où vous êtes coincé à un bureau, entre le patron, un gros , le père de ce que je déteste autant que vous ceux que je décris plus haut, et la secretaire qui se fait culbuter tous les samedi soirs pour toucher une augmentation dès que ce sera possible. Vous rentrez le soir, tôt comme tous les fonctionnaires, vous vous tapez, comme vous dites, les embouteillages. Une fois dans votre maison en banlieu, vous ouvrez une bière, hereusement vous êtes à l'heure pour le match! Puis vous regardez ensuite la politique, à oui il est bien Sarkozy, il parle bien. Toute façon vous en avez rien à foutre vous voterez comme tout le monde, même si c'est pour un facho. Et Vous encore, les petits vieux qui ne sortez pas. Vous avez peur. A la télé, ils ont dis que c'était la guerre civile. TF1 vous bourre le crâne d'emmission plus conne les une que les autres et vous ne savez même pas faire la part des choses, assis sur votre siège au fin fond de la campagne Française. Vous sortirez que pour aller votez contre tous ces arabes. Alors vous pensez encore que je les aime? Les êtres Humains ne sont pas pour moi. Tous avec les opinions de merde, et leur peur de l'autre aussi grande que le monde.


Vous êtes tous semblable, c'est pourquoi je vous mérpise.


Dimanche 19 mars 2006 à 13:46

The End has no End.

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