Jeudi 8 mai 2008 à 18:22

Gamèlles toi en Hors-piste de fou sous le soleil alors que tu ne sais pas où tu es ni où tu vas. Prends finalement un thé chaud sortant de la thermo et un encas en plein milieu de nul part. Bronzes pendant ta pause. Admires le paysages. Si tu te perds, sautes d'un rocher de 10 mètres, ne fais pas le tour, ça ne serre à rien. Croises une fille qui pleure d'angoisse, mais continues dans la poudreuse, toute façon son mec s'en fout.  Ne perds jamais ni ski ni bâtons, ni surf. Prends une bosse de niveau noir. Fais une petite figure: Tu peux enfin crier "ALOHA!"

Jeudi 8 mai 2008 à 17:45

Gangsta ^^

Bevor du gehst- Xavier Naidoo

Jeudi 8 mai 2008 à 14:20

Joëlle. 

Chroniques de la Haine ordinaire I .

Pierre Desproges.

[..]. Elle me prend par le bras et se met à rire en regardant le pont-Neuf... Elle me raconte que, quand Christo a eu emballé l'ouvrage, il s'est montré un peu ennuyé de la promiscuité forcée de son oeuvre avec cette péniche placardée de photographie des otages: " vous comprenez, madame, nous faisons la fêtes de la joie, et vous nous montrez le drame. c'est fâcheux. Vous pourriez peut-être aller plus loin."

C'est parfaitement authentique, et je signale que tous les médias étaient au courant de cette anectote et qu'acun n'en a jamais soufflé mot parce que, en France, terre de couards et des faux-culs, les mêmes qui se pâment devant Guernica vous feront remarquer qu'on ne mélange pas l'Art et la douleur dans la même rubrique. [...]

et hop, ça s'est fait, un de moins...

Mardi 6 mai 2008 à 18:57

Pierre Desproges

le 3 mars 1986 à propos de la démocratie

"Parce que c'est ça aussi, la démocratie. C'est la victoire de Belmondo sur Fellini. C'est aussi l'obligation, pour ceux qui n'aiment pas ça, de subir à longueur d'antenne le football et les embrassades poilues de ces cro-magnons décérébrés qu'on a vus s'éclater de rire sur le charnier de leurs supporters. La démocratie, c'est aussi la loi du Top 50 et des mamas gloussantes reconverties en dondons tisanières. La démocratie, c'est quand Lubitsch, Mozart, René Char, Reiser ou les batailleurs de chez Polac, ou n'importe quoi d'autre qu'on puisse soupçonner d'intelligence, sont reportés à la minuit pour que la majorité puisse s'émerveiller dès 20 heures 30, en rotant son fromage du soir, sur le spectacle irréel d'un béat trentenaire figé dans un sourire définitif de figue éclatée, et offrant des automobiles clé en main à des pauvresses arthritiques sans défense et dépourvues de permis de conduire."


Lundi 5 mai 2008 à 13:38

"Sifflez, criez, cassez-moi la gueule et puis, et puis ? je vous dirais encore que vous êtes des poires."

Francis Picabia, Manifeste Cannibale Dada, 1920

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